Promotion 2014-2015

 

Agathe

Originaire du sud de la France, j’ai dans un premier temps effectué une licence de Géographie à l’Université Paul Valéry de Montpellier puis un Master 1 Géographie et Sciences des Territoires à l’Université Paris-Diderot. Ces quatre années d’études étaient centrées essentiellement sur l’étude des milieux naturels et sur la compréhension de leurs mécanismes, traitant de façon globale les multiples problématiques environnementales à travers des enseignements comme la climatologie, la géomorphologie ou la cartographie.

Le domaine de l’énergie m’est alors apparu nécessaire à explorer afin de compléter mes connaissances sur les enjeux actuels et environnementaux au sein des sociétés. J’ai alors eu l’opportunité d’être acceptée au Master 2 AIED, spécialité E2S - Energie, Ecologie & Société. Ce Master 2 présente de multiples avantages et permet aux étudiants venant de Sciences Sociales d’acquérir un bagage scientifique. Les enseignements pluridisciplinaires sont un véritable atout pour devenir polyvalent dans le domaine de l’énergie et de l’écologie.

Aborder les différentes problématiques énergétiques sous plusieurs angles et points de vue reste essentiel pour pouvoir être compétent par la suite, que ce soit dans le monde professionnel ou de la recherche. Un autre avantage que présente ce Master 2 est la possibilité d’être en alternance. Mêler la vie en entreprise à des enseignements de qualité est très formateur.

De ce fait, j’ai obtenu un contrat à la Direction de l’Innovation et de la Recherche SNCF. Je participe à un projet d’optimisation énergétique, à l’image des Smart Grid, dans une gare située en banlieue parisienne. Ma mission étant, en partie, d’élaborer un nouveau concept de sensibilisation aux économies d’énergie, installé en gare et qui se devra d’être interactif avec les usagers. Ainsi en découvrant la vie en entreprise tout au long de l’année, ce Master 2 m’a donné la possibilité d’appliquer concrètement mes connaissances dans l’univers professionnel.

 

Iwen

Après avoir obtenu une licence en géographie mention environnement puis un Master 1 de géographie - Géographie et Sciences des Territoires (GST) de l’Université Paris 7-Denis Diderot, j’ai intégré la première promotion du Master 2 AIED, spécialité E2S - Energie, Ecologie & Société pour l’année universitaire 2014-2015. Très satisfait de la qualité de cette formation tant par son fond que par sa forme, c’est principalement trois aspects, trois points forts de ce Master 2 qui ont motivé mon choix.

Le premier point notable est le domaine d’étude, celui des questions énergétiques et des problématiques qui gravitent autour de ces notions. Le monde de l’énergie, domaine central dans nos sociétés actuelles, et duquel j’étais relativement éloigné il y a un an encore, est analysé à travers les enseignements de façon structuré et pédagogique. L’idée d’appliquer les connaissances et les expériences acquises durant ma formation de géographe au sein d’un secteur décisif m’a beaucoup séduite, répondant ainsi à mon attente de concrétisation là où les différents Masters 2 de géographie proposés restaient évasifs et pour ma part déconnectés du monde professionnel.

Le second point fort de cette formation est sa nature interdisciplinaire. En nous proposant un panel large et diversifié d’enseignements, le Master 2 – E2S permet aux étudiants d’une part d’approfondir et d’appliquer leurs connaissances personnelles sur une situation concrète et d’autre part de pouvoir analyser le monde de l’énergie par différentes approches (sociologique, historique, économique etc). De plus, la proximité et les échanges possibles avec le Master 2- IPE (ingénierie physique des énergies), cousin du Master 2 E2S, permet d’explorer certaines approches plus techniques. Ce point est un aspect de la formation plus qu’intéressant pour les étudiants issus des sciences sociales qui, comme je le suis, restent intéressés et motivés à l’idée de pouvoir conforter leurs formations avec une approche de ’’sciences dures’’. Cette transversalité, si elle ne fait pas de nous des experts, a l’avantage non négligeable de nous procurer une vision plus large du monde de l’énergie, faisant défaut aux acteurs actuels qui restent trop souvent cantonnés à leur seule discipline.

Enfin, le troisième point fort de cette formation est la possibilité d’obtenir un contrat en alternance. Cet aspect contribue à faire de ce Master 2 une formation en adéquation avec les attentes réelles du monde professionnel, tant dans le secteur publique que privé. Pour ma part, c’est au sein du pôle Développement Photovoltaïque de la Compagnie Du Vent - Groupe GDF Suez que j’ai l’opportunité d’évoluer en tant qu’assistant Chef de Projet. Commencer à engranger une expérience professionnelle valorisante et pouvoir monter son propre réseau dans le domaine des énergies avant même la fin de ma formation universitaire constitue pour moi le point phare de ma formation.

A titre d’exemple mon contrat d’alternance, d’une durée de 15 mois à la Compagnie Du Vent – Groupe GDF Suez, consiste en la réalisation de plusieurs missions :

  • assistance aux chefs de projets dans la prospection de grandes centrales photovoltaïques au sol,
  • prospection cartographique selon critères de recherche,
  • analyse des contraintes des sites identifiés, rédaction de fiches d’analyse des sites,
  • identification et contact d’opérateurs porteurs de foncier,
  • accompagnement des chefs de projets ou des négociateurs fonciers sur le terrain,
  • assistance au développement des projets (de la sécurisation de sites à la signature du Permis par le Préfet),
  • réponse appels à projets,
  • conception / dimensionnement technique de projets en phase APS,
  • analyse des contraintes environnementales des projets et suivi des études,
  • participations réunions avec les élus / les services instructeurs,
  • participation à la réponse aux prochains appels d’offres solaires de la Commission de Régulation de l’énergie (CRE) de centrale solaires (dimensionnement technique des projets, stratégie).

 

Louise

Après quatre années d’étude dirigées vers les sciences humaines et sociales, et l’économie plus particulièrement, j’ai souhaité intégrer le Master E2S, Energie, Ecologie, Société pour la première promotion 2014/2015.

En effet, m’intéressant aux problématiques environnementales et notamment énergétiques, j’ai souhaité m’inscrire au sein d’un Master 2 qui puisse me permettre d’acquérir des connaissances spécifiques relatives au domaine énergétique, mais qui s’inscrit également dans une optique plus large. En ce sens, le Master E2S répond parfaitement à cette demande, car en plus de l’étude des enjeux énergétiques au sein de la société, il met également en avant des enjeux écologiques et sociétaux plus généraux. De plus, ce Master a l’avantage et l’originalité qu’il n’est pas réservé aux étudiants issus des sciences “dures” mais au contraire privilégie l’accès aux étudiants qui ont des formations différentes, notamment tournées vers les sciences humaines et sociales.

Ainsi, ce Master prône l’interdisciplinarité en proposant des cours relevant de divers domaines d’étude, tels que l’économie, la sociologie, le droit…etc, tout en introduisant des cours indispensables de science dure. Ces différents cours permettent d’étudier et de comprendre l’énergie sous ses différentes formes et aspects. Loin d’être hors de portée pour des étudiants non scientifiques, les cours de sciences dures sont précisément adaptés pour des étudiants novices. Or, les entreprises apprécient de nos jours de plus en plus des candidats au profil interdisciplinaire. De plus, les étudiants de notre promotion venant de disciplines variées, les travaux de groupe apportent à chacun d’entre nous ainsi qu’à nos travaux une certaine complémentarité et permettent des discussions et débats enrichissants pour chacun.

Enfin, le Master E2S est une formation en alternance. J’ai été embauchée à la Mairie de Tremblay-En-France (93), au sein du pôle Développement Durable, afin de réaliser une étude sur la lutte contre la précarité énergétique. Ce travail, et l’alternance en général, sont des expériences très enrichissantes car elles permettent de faire un pas vers le monde du travail, notamment tourné vers l’énergie, et permettent également d’établir un réseau de contacts, réseau qui est toujours utile pour d’éventuelles prochaines embauches.

 

Victor

Après une licence d’économie – gestion et un Master 1 Métiers des Etudes, du Conseil et de l’Intervention (MECI) à l’université Paris 7 – Denis Diderot, j’ai eu l’opportunité d’intégrer le Master 2 AIED, Ecologie, Energie et Société (E2S).

Soucieux des enjeux socio-économiques rencontrés dans notre société aujourd’hui, je souhaitais intégrer un Master qui puisse me donner un domaine d’expertise. Pensant que la transition énergétique ainsi que la lutte contre le réchauffement climatique sont des enjeux majeurs pour notre société comme pour celle de demain, le Master 2 E2S apparaissait, alors, comme un choix évident.

Par ailleurs, mon choix fut motivé par trois points forts de ce Master. Tout d’abord, sa formation pluridisciplinaire avec pour objet d’étude les questions énergétiques. Ces questions sont abordées au travers de la sociologie, de l’économie, de l’histoire, de la géographie sans oublier les bases de physiques pour des étudiants provenant de sciences sociales.

En se focalisant sur les enjeux énergétiques, ce Master permet à des étudiants ayant reçus une formation générale d’appliquer les concepts étudiés précédemment sur un domaine d’action spécifique.

Ensuite, le fait que ce Master soit couplé avec celui de Physique des énergies (IPE) favorise la passerelle entre les sciences sociales et humaines et les sciences expérimentales. En effet, le Master IPE s’adressant à des ingénieurs, il est possible d’avoir un aperçu plus technique et expérimental du domaine de l’énergie. Les échanges entre les étudiants de ces deux masters enrichissent nos connaissances des enjeux que nous rencontrerons dans notre vie professionnelle.

Enfin, le dernier point ayant motivé mon choix est le fait que cette formation est en alternance. On est là dans un vrai Master professionnalisant dans la mesure où nous sommes pendant une année plongé dans le monde professionnel. Les connaissances acquises en cours sont directement exploitables dans notre travail et vice versa. Dans le cadre de l’alternance, j’ai eu l’opportunité de travaillé au sein d’EDF dans le think tank Atelier Energie & Territoires et plus particulièrement sur la question des Territoires à Energie POSitive (TEPOS) qui recoupe toutes les notions abordées dans ce Master (économique, sociale, aménagement du territoire, politiques publiques, etc...)

Pour conclure, je pense que ce Master est d’autant plus important aujourd’hui du fait que le monde de l’énergie est dominé par les ingénieurs qui, de par leur formation, ne sont pas nécessairement autant sensibilisés aux questions économiques, sociales, géographiques que des personnes venant des sciences sociales et humaines. Je pense que cette complémentarité est cruciale si nous voulons réussir cette transition énergétique et écologique, et que nous serons des acteurs importants de cette transition.

 

Amélie

Suite à une formation de licence pluridisciplinaire en sciences économiques et sociales à l’Institut Catholique de Paris, j’ai souhaité poursuivre un parcours de master en sociologie. Bien que l’énergie et l’environnement étaient des domaines sur lesquels je n’avais jamais travaillé avant mon arrivée dans le master E2S, j’ai intégré le programme afin d’étudier des objets liés à un thème qui m’intéressait particulièrement : celui la Modernité. En effet, les problématiques à traiter par une approche sociologique dans ce domaine sont nombreuses et les enjeux centraux pour l’évolution des sociétés modernes : les usages, les modes de consommation et l’imaginaire liés aux objets techniques et à l’environnement, la perception des risques du progrès technologique, les controverses autours de projets de production d’énergie renouvelable, les modèles sociaux alternatifs et durables ou la pensée écologique sont quelques exemples de sujets que j’ai l’occasion de traiter cette année via ma discipline.

E2S offre également la possibilité de faire un stage en alternance. Dans ce cadre, je conçois et réalise pour EDF une étude de sociologie qualitative sur la perception des risques liés aux ondes électromagnétiques (téléphones, lignes hautes tension, transformateurs, micro-ondes, etc.). Cette expérience riche m’encourage à penser qu’une porte est ouverte sur l’entreprise pour les étudiants ayant un bagage en sociologie et en sciences sociales plus largement. Le Laboratoire Interdisciplinaire des Energies de Demain (LIED) peut également accompagner des étudiants en thèse. Je me questionne actuellement sur le fait de poursuivre un doctorat de sociologie en Cifre, c’est à dire de traiter un sujet problématique pour une entreprise.

Enfin, je souhaite souligner qu’une réelle interdisciplinarité est présente dans le programme et dans le laboratoire, permettant de dépasser l’éternelle fracture entre sciences expérimentales et sciences humaines. Et si ceci n’était pas mon fort au lycée, j’apprécie le fait de comprendre des bases d’ingénierie, de physique, de chimie ou encore d’écologie, ce qui amène à des échanges uniques avec les professeurs et les étudiants de ces domaines scientifiques et à une vision très approfondie de nombreux sujets.

 

Malvina

Après avoir accompli mes études à l’École d’Architecture de l’Université de Patras en Grèce, j’ai choisi de les continuer en m’orientant vers la question énergétique : le master Energie, Ecologie et Société de Paris Diderot a dès les premiers moments capté mon attention car il proposait une approche interdisciplinaire en associant en même temps les parcours recherche et professionnel.

Ce qui m’a intriguée le plus c’est la pluridisciplinarité du cursus de ce master : on a l’occasion d’explorer un vaste ensemble d’éléments qui nous rend capables d’enrichir notre approche et notre point de vue ; nous ne restons pas limités dans des routes prédéfinies. Les sujets à chaque cours sont traités avec une manière qui permet l’intégration de chacun de nous à un cadre de dialogue, des échanges mutuels, de confrontation de perspectives diverses ou controversés. Même si chacun de nous a un parcours différent, nous devenons tous égaux quand à la recherche sur les questions énergétiques. En même temps, la formation qu’on a suivie et nos intérêts personnels sont enrichis et développés.

Je suis étonnée par les enjeux et les problématiques qui sont mis en lumière pendant le cours et mes recherches personnelles ; des horizons s’ouvrent que je n’aurais jamais imaginés !

En ce qui concerne l’architecture que j’aime tant, je pourrais dire que je n’arrête jamais de découvrir des liaisons entre elle et l’énergie : les domaines de la philosophie, des politiques publiques et des scénarios énergétiques, de l’histoire des sciences et des techniques, de l’écologie, des territoires ou de la mobilité s’interconnectent de l’aménagement jusqu’à l’échelle du bâtiment. Les références bibliographiques et les sources fournies par nos professeurs stimulent mon intérêt à approfondir et à m’orienter vers de nouveaux parcours.

Ce master est aussi caractérisé par un esprit ouvert : on a la permission de suivre touts les cours qui nous intéressent même si ils ne sont pas inscrits dans notre cursus personnel. J’ai eu l’occasion de suivre un cours de sur l’énergie et les bâtiments avec mes collègues du M2 Ingénierie physique des énergies.

Le projet de recherche m’a offert des outils essentiels quand à la conception des leviers multiples qui s’apparentent à une recherche. La réflexion personnelle, suivie par les échanges avec mon responsable et les chercheurs de l’Université, m’ont amenée à approfondir des éléments qui sont stimulants pour moi-même et pas imposés ; mon action propre, combinée avec le soutien du personnel académique m’a offert l’opportunité d’explorer et d’expérimenter.

Les séminaires des invités du monde professionnel et les conférences des chercheurs de LIED traitent d’une multiplicité de sujets par les prismes de la physique, la chimie, l’histoire, l’économie, la sociologie, la géographie, l’ingénierie et le design.

Elles nous donnent l’occasion d’être en contact avec le discours énergétique et environnemental dans les différents disciplines mais aussi à des échelles diverses : au niveau des décisions de gouvernance des villes, de la politique publique des pays de l’Europe et du monde. Avant tous nous sommes des citoyens du monde, et il est essentiel d’apprendre les tendances et les enjeux de la réalité qui nous entoure ; quelque chose qui est également mis en évidence par nos visites sur des sites spécifiques (comme par exemple des champs d’éoliennes et des centrales solaires).

Un autre élément qui à mon avis rend ce master si intéressant est notamment l’alternance qu’il nous propose. Personnellement je fais l’alternance à l’association Science Technologie Société (ASTS). Dans ce cadre j’ai l’occasion d’explorer les relations qui existent entre l’évolution scientifique et technologique et le développement de la société en m’interrogeant de manière pluridisciplinaire sur des enjeux de l’énergie, de l’écologie, du développement durable, des controverses scientifiques et techniques.

Ma participation à la conception d’une exposition sur les énergies, à des réunions avec des acteurs qui participent au monde énergétique en France, à des colloques et rencontres avec des citoyens, des écoles, des professionnels, à la réflexion pour des projets concernant la COP21 m’ont mis en contact avec des défis et m’ont offert une expérience précieuse.

Les échanges si créatifs avec mes professeurs et mes camarades, la qualité des savoirs qu’on acquiert et surtout la découverte de terres inconnues et la réflexion continue ont indubitablement enrichi mon parcours mais également ma personnalité en l’imprégnant de passion et d’inspiration.